Lors de la réunion du Parlement Andalou, la ministre régionale de l’Inclusion sociale, de la Jeunesse, de la Famille et de l’Egalité, Loles López, a indiqué que le Gouvernement régional andalou offre désormais une assistance 24 heures sur 24, 365 jours par an, aux femmes victimes d’agressions sexuelles, que celles-ci aient lieu dans le cadre de la relation d’un partenaire ou d’un ex-partenaire, ou en dehors de ce cadre.
Publié le 7 novembre 2023, mis à jour le 7 novembre 2023
Un service qui fonctionne 24 heures sur 24
Dans le cas d’agression, une équipe de psychologues se rend sur place pour s’occuper de la femme et de sa famille, la conseiller et l’accompagner si elle souhaite porter plainte. Un service offert aux victimes en Andalousie qui est une avancée pour la protection des femmes.
L’Andalousie dispose déjà d’un service qui fonctionne 24 heures sur 24, tous les jours, et qui se rend là où se trouve la victime, à l’hôpital ou au commissariat de police, pour l’accompagner et l’aider dès la première minute
Cet appui, comme l’a souligné la ministre de l’Inclusion de la famille et de l’égalité, ne dispose pas d’une signalétique spécifique pour les soins dans les centres, car cela constituerait « un pas en arrière » et mettrait les femmes en danger, en plus de les stigmatiser et de les revictimiser.
La priorité, a expliqué la Ministre, est la prise en charge et la protection des femmes victimes de violences sexuelles, qui doivent rester dans un environnement sûr sans craindre d’être localisées.
Appui similaire aux femmes victimes de traite qui est « un nouvel esclavage »
La même ligne d’action est adoptée par la Communauté dans les cas de femmes victimes de la traite des êtres humains. Dans cette circonstance, il s’agit “d’organisations criminelles » qui font qu’il est essentiel de déplacer la femme le plus rapidement possible, que ce soit vers une autre province ou même une autre communauté autonome, afin d’assurer sa sécurité. En fait, le service pour ces femmes est fourni par une des spécialistes, en raison de la situation difficile qu’elles traversent, parce qu’il est « très difficile pour elles de s’échapper, et quand il est possible d’intervenir, c’est généralement après un raid », a expliqué la Ministre Loles López, soulignant que la traite est « un nouvel esclavage » et qu’il est nécessaire d’y faire face avec détermination.
Un protocole relié à l’Institut Andalou de la Femme
En cas d’agression sexuelle, les soins offerts en Andalousie sont un protocole relié au numéro d’urgence 112 et aux hôpitaux, par l’intermédiaire desquels l’Instituto Andaluz de la Mujer (l’Institut Andalou de la Femme) est automatiquement prévenu, coordonnant l’assistance en face à face avec les victimes.
Appui psychologique et juridique
De même, l’Instituto Andaluz de la Mujer offre aux victimes de violences sexuelles un service d’assistance psychologique et juridique, y compris une défense procédurale, dans les centres municipaux d’information des femmes (CMIM).
En Andalousie, l’assistance sociale, juridique et psychologique est garantie dès la première minute, de manière immédiate et spécialisée
L’assistance psychologique, dans le cadre de laquelle un itinéraire personnalisé est établi pour chaque victime, se déroule sous forme de thérapies individuelles et de groupe dans les centres provinciaux de l’Instituto Andaluz de la Mujer et dans des groupes coordonnés avec le CMIM. En attendant que la victime se rende à ce service, c’est le service d’assistance psychologique 24 heures sur 24 qui prend le dossier en charge.
La Ministre a souligné l’immédiateté de cet appui, insistant sur le fait que la protection des victimes est une priorité.
sources : lepetirjournal.com